Progression marquée de la consommation de boissons « no-low » chez les Britanniques
Fondée en 2006 par le gouvernement britannique et le Portman Group, qui représente l’industrie des boissons alcoolisées, Drinkaware est une organisation caritative indépendante dont l’objectif est de réduire les dommages liés à l'alcool. Son rapport annuel, publié en octobre 2025, révèle que 49% des jeunes (vs seulement 28% en 2018) prennent des boissons no-low pour limiter leur consommation d’alcool. La consommation de boissons sans alcool chez les « buveurs à risque » (ceux qui consomment plus de 14 unités d’alcool par semaine) a plus que triplé, passant de 7% en 2018 à 23% en 2025. 59% d’entre eux consomment ces produits à la place de boissons alcoolisées classiques, et 25% les consomment en remplacement ou en complément, selon les occasions. Seuls 9% déclarent boire des alternatives sans ou à faible teneur en alcool en même temps que des boissons alcoolisées. Ces tendances, qui laissent penser que les boissons à faible teneur en alcool peuvent réduire les méfaits liés à l’alcool, ne concernent pas uniquement les « buveurs à risque ». En effet, 44% des adultes britanniques choisissent désormais des no-low pour modérer leur consommation d’alcool, contre 31% en 2018. Le gouvernement britannique s’apprête à lancer une consultation sur la possibilité d’augmenter le seuil autorisé de 0,05% à 0,5% pour qu’un produit soit considéré comme sans alcool.


Canada : projet de loi pour imposer des mentions sanitaires sur les étiquettes de boissons alcoolisées 

