Dynamisées par l’appel de la consommation et par la hausse des disponibilités (+22% au 1er janvier 2015), les transactions en vrac des trois principales appellations de Provence sont actives. Sur la campagne 2014-2015, le volume vendu en vrac à la propriété est supérieur de 14% à la campagne précédente, avec une quasi-stabilité des prix (+2%) à des niveaux pourtant élevés : 199 €/hl pour le rosé, soit des hausses de 50% en cinq ans et 100% en dix ans.
La récolte 2015, en baisse de 20 à 30% selon les régions, ne devrait pas impacter trop fortement le marché des crémants caractérisé par une demande soutenue et un fort potentiel à l’export. Et c’est désormais officiel : la Savoie devient la huitième région productrice de l’appellation.
La fin de l'emballement chinois a dévoilé un marché fragile, reposant sur un pilier précaire, celui des achats gouvernementaux et des cadeaux, remis en cause par la politique d'austérité des autorités. Chacun se lance désormais à l'assaut du « marché réel », celui des consommateurs qui achètent et boivent le vin. Une quête de longue haleine.
Première économie européenne, premier importateur mondial de vin en volume, premier débouché en volume et troisième en valeur pour la France, l’Allemagne est un marché mature pour le vin et sans doute l’un des plus aboutis au niveau de l’alimentation bio.
Alors que les prix des vins retrouvent des niveaux d’avant crise en L.-R., négoce et production reviennent à la table des négociations pour formaliser un modèle de contrat pluriannuel. La question des prix et la volonté de chacun de préserver son intérêt ont fait avorter les tentatives : le contrat triennal mis au point par les pays-d’oc, sous-utilisé, laisse place à un nouveau chantier d’accord partenarial aux contours flous. L’enjeu est pourtant de taille : sécuriser une filière dynamique mais fragile, et attirer des jeunes à même d’alimenter les succès commerciaux des labels et des négociants.