À retrouver dans ce dossier : Manque de vin en UE, carton plein dans l’hémisphère Sud
Le vrac, solution d’avenir ?
« Le marché du vrac va démarrer fort, en particulier pour les blancs et rosés »
Le vrac, atout et handicap de la production espagnole
L’Australie augmente ses exportations de vin en vrac
Le Royaume-Uni, unité d’embouteillage déportée de l’Australie
La nouvelle usine d’embouteillage de Delhaize ouvrira en mars 2022
L’embouteillage américain des rosés de Vranken-Pommery a payé
L’Argentine vise de 8 à 10% du marché mondial du vrac
La Chine importe toujours plus de vins chiliens
Le chancelier de l’Échiquier, Rishi Sunak, a annoncé le 27 octobre un projet de réforme radicale du système de taxation des boissons alcoolisées outre-Manche pour application en février 2023. Réelle simplification ou augmentation déguisée des droits d’accise, notamment sur les vins tranquilles ?
Depuis plusieurs années, la place de Bordeaux ouvre grand ses bras aux grands vins français et internationaux soucieux de maîtriser leur distribution mondiale tout en trouvant un écho particulier auprès des critiques et des metteurs en marché. Une révolution copernicienne en quelque sorte, puisque cette main intangible régule les marchés par un savant dosage relationnel entre courtiers de place et négociants de place, et n’est plus entièrement dévolue aux grands crus classés de Bordeaux et assimilés. Il faut dire que dans le monde feutré de Bordeaux, les révolutions se font en silence et dans la concertation que la raison du commerce impose.
Depuis plus de 20 ans, cette entité qui trouve pourtant sa genèse par et pour les châteaux bordelais fait des infidélités notoires à ses fournisseurs bordelais, et propose, par l’intermédiaire des courtiers et des négociants, des grands vins de France et du monde entier.
Le tribunal du district de Pudong, à Shanghai, a condamné à une peine d’amende et de prison un contrefacteur de l’IG bordeaux enregistrée en Chine comme marque collective. Un succès sur lequel le CIVB entend capitaliser pour défendre efficacement ses appellations dans l’Empire du Milieu.
La crise sanitaire s’est abattue avec la brutalité des intempéries. Comme elles, cette période laisse des traces profondes et modifie les comportements. Habitués depuis quelques années à gérer une situation favorable, les vins de Provence ont été surpris comme tout le monde par la violence de la tempête. Ils en estiment aujourd’hui les dégâts économiques, imaginent ses conséquences afin d’en tirer les meilleurs enseignements à long terme.
Baisse des parts de marché aux États-Unis, baisse généralisée des prix, défaillance sur les marques fortes, mais maintien de sa prédominance commerciale et financière : Bordeaux bouge, Bordeaux ploie, mais Bordeaux ne rompt pas.
L’Américaine Maureen Downey, fondatrice de WineFraud.com, a lancé un programme de formation d’authentificateurs en vins, et vient de créer Chai Vault, un outil de certification des vins. Elle nous livre son analyse des tendances actuelles du risque de contrefaçon et des moyens d’y répondre.
Bien qu’il y soit très en vogue, exporter du vin bio en Chine ressemble à un parcours du combattant et bien des producteurs renoncent. Émile Zhang, chef de projet chez de Ecocert Chine, filiale d’Ecocert ouverte il y a déjà 15 ans, relativise les difficultés.