Le Japon, marché depuis longtemps mature, est aussi devenu, marasme économique et défl ation obligent, un marché de prix. Ce paradoxe fait les beaux jours d’un Chili conquérant et assombrit ceux d’une France qui a besoin de se repositionner.
Le baijiu, l’alcool blanc au plus d’un milliard de caisses vendues annuellement, a été la principale victime de la politique de lutte contre la corruption et les dépenses excessives lancée en 2012 par le président Xi Jin-Ping. Disgrâce salutaire ? Paré de nouveaux atours, il revient aujourd’hui sur le devant de la scène. Un modèle pour les V&S étrangers ?
Plombé par la crise financière en 2008, le marché coréen du vin s’est progressivement rétabli. Les importations ont atteint 190 M$ en 2015, soit une progression de 3,2%, qui devrait se confirmer en 2016. Pour autant, le paysage s’est modifié : les entrées de gamme flambent, les packagings se renouvellent…
Le monopole suédois doit être dédramatisé ! Et de nouvelles opportunités sont à saisir en restauration avec une offre de vins qualitative et bio. C’est en substance ce qu’ont expliqué Cecilia Ekfeldt (Business France) et Elisabeth Engelsen-Ellqvist (Provinum), lors de l’édition 2016 de Millésime Bio.
Les États-Unis sont depuis 2010 le premier marché mondial pour le vin. La Sonoma State University et le Wine Business Institute dévoilent la deuxième édition, après celle de 2014, de leur enquête sur le profil du consommateur de vin aux États-Unis. À noter que la plupart des consommateurs de vin qui ont répondu (1 072 personnes réparties sur tout le territoire américain) avaient un revenu moyen ou élevé et étaient plutôt instruits (60% possédaient un diplôme universitaire par rapport à 32% sur l’ensemble de la population américaine).